Activité thématique : Décret paysage – partie 2

capaes 2

Caractérisation et localisation de mon cours :

Image

Commentaires :

#1. La détermination du type d’étude supérieure ne m’a pas semblé évidente. En partant de votre exemple disponible, j’ai supposé que je devais définir s’il s’agissait de cursus initiaux ou de formations continues. J’en ai profité pour préciser que le cursus était de type long.

#2. A propos du diplôme, je ne sais pas si je dois préciser le type de diplôme (professionnalisant ou non, de type long ou courts…)  je pense qu’il y a suffisamment d’informations dans le reste des sections, mais cette subdivision me semble un peu courte.

#3. Concernant les unités d’enseignement, elles seront amenées à changer et à être remodifiées d’ici l’application du décret. N’ayant pas encore les futures informations relatives à mon cours, j’ai indiqué l’état actuel des choses.

génie biochimique TECH – IBIO0006/1

Activité thématique : décret paysage – partie 1

capaes 1

I. Objectifs du décret paysage :

Article 3. – § 1er. Dans leur mission d’enseignement, les établissements d’enseignement supérieur en Communauté française poursuivent, simultanément et sans hiérarchie, notamment les objectifs généraux suivants :

  4° garantir une formation au plus haut niveau, tant générale que spécialisée, tant fondamentale et conceptuelle que pratique, en vue de permettre aux étudiants de jouer un rôle actif dans la vie professionnelle, sociale, économique et culturelle, et de leur ouvrir des chances égales d’émancipation sociale;

 5° développer des compétences pointues dans la durée, assurant aux étudiants les aptitudes à en maintenir la pertinence, en autonomie ou dans le contexte de formation continue tout au long de la vie;

 2° promouvoir l’autonomie et l’épanouissement des étudiants, notamment endéveloppant leur curiosité scientifique et artistique, leur sens critique et leur conscience des responsabilités et devoirs individuels et collectifs;

 6° inscrire ces formations initiales et complémentaires dans une perspective d’ouverture scientifique, artistique, professionnelle et culturelle, incitant les enseignants, les étudiants et les diplômés à la mobilité et aux collaborations intercommunautaires et internationales.

L’enseignement supérieur met en oeuvre des méthodes et moyens adaptés, selon les disciplines, afin d’atteindre les objectifs généraux indiqués et de le rendre accessible à chacun selon ses aptitudes.

 3° transmettre, tant via le contenu des enseignements que par les autres activités organisées par l’établissement, les valeurs humanistes, les traditions créatrices et innovantes, ainsi que le patrimoine culturel artistique, scientifique, philosophique et politique, fondements historiques de cet enseignement, dans le respect des spécificités de chacun;

 1° accompagner les étudiants dans leur rôle de citoyens responsables, capables de contribuer au développement d’une société démocratique, pluraliste et solidaire;

 

I.1. Mon avis sur les objectifs 

Les objectifs regroupent dans les grandes lignes les missions principales du corps enseignant. En tant qu’enseignant en Sciences, je rejoins le décret concernant la majorité des objectifs proposés à savoir enseigner et former à une matière ou un savoir-faire particulier, aider à développer l’éveil, la curiosité, favoriser l’échange et le partage des informations. Ces objectifs sont totalement en adéquation avec l’idée que je me fais des sciences elles-mêmes et de l’enseignement des sciences.

La référence à l’émancipation sociale est très pertinente, toujours à notre époque, les études supérieures sont synonymes de réussite sociale et sont encore un des moyens d’épanouissement et de réussite socio-professionnelle.

Certains objectifs, bien que très louables, sont malheureusement presque utopiques. Nous aimons tous à penser que l’enseignant est là pour aider l’étudiant dans sa vie citoyenne, dans son implication dans la société, cependant, ces éléments sont peu quantifiables et donc sujet à interprétation.

Avec ces différents objectifs, il est aisé de comprendre le décret en lui même mais également l’esprit du décret. La volonté d’améliorer ce qui existe déjà sans toucher au fondamental.

I.2. Choix hiérarchiques

L’objectif qui me parait primordial est l’objectif n°4. Il insiste sur l’idée que je me fais de l’enseignement supérieur : une formation de haut niveau. Plus que les autres caractéristiques de ce paragraphe, cette référence à une idée d’excellence et de qualité m’apparait comme l’élément principal à retenir. A l’inverse de l’enseignement secondaire, ayant un but de formation généraliste, l’enseignement supérieur doit permettre de se spécialiser dans un domaine professionnel particulier.

Suivent ensuite les objectifs 5 et 2, équivalents en termes d’importance. Le paragraphe 5 car il tient compte d’une formation continue sur le long terme. Ce besoin est plus que nécessaire en science où l’étudiant sera forcé à se renouveler régulièrement dans le cadre de son travail. Le paragraphe 2, indissociable du 5 montre l’importance de la passion et de la curiosité scientifique. L’autonomie acquise grâce à l’enseignement permettra à l’étudiant d’atteindre les objectifs du paragraphe 5.

La notion d’ouverture présente dans le paragraphe 6 est importante encore une fois dans le monde scientifique. Le partage d’informations et les relations internationales sont les moteurs de la recherche fondamentale et revêtent donc une importance particulière dans certains domaines.

A l’inverse, les objectifs 1 et 3 me semblent intéressants mais moins nécessaires et surtout bien plus difficiles à mettre en œuvre. De plus certains points demandent un recul et une neutralité politique, culturelle… qu’il est parfois difficile de conserver. Si dans les termes, les traditions humanistes, les traditions créatrices, le patrimoine… sont encouragés par tous, tout le monde n’en n’a pas la même interprétation ni la même notion. Cet objectif se risque sur le terrain des sensibilités personnelles et la frontière entre le prosélytisme et l’éducation deviendra de plus en plus ténue.

 I.3. Mon avis sur le paragraphe 2

§ 2. L’enseignement supérieur s’adresse à un public adulte et volontaire.

Cette phrase rend compte d’une différence primordiale entre l’enseignement supérieur et les autres types d’enseignement. Ici nous avons affaire, dans la théorie, à un public volontaire et motivé.

Ceci change le rôle de l’enseignant, nous n’avons plus à jouer un rôle d’éducation et de surveillant, notre temps peut être consacré majoritairement à l’enseignement d’une matière donné et à la formation. La présence à la plupart des cours se faisant sur base volontaire, ne restent en classe que les étudiants, à priori, motivés.

Dans la pratique, bien que la majorité des étudiants soient présents sur base volontaire, certains autres se lancent dans des études supérieures pour d’autres raisons, telles que la pression familiale, la pression sociale, le dilettantisme…Cette minorité d’étudiant est difficilement assimilable à un public adulte et volontaire, surtout lorsque les étudiants ne se considèrent pas encore comme adultes.